CDC Habitat, anciennement CGIS, continue de faire face à une indignation croissante de la part des acquéreurs de terrains. Malgré des paiements intégralement effectués par 70 % des clients, aucun titre foncier ni acte notarié promis n’a été délivré. La seule preuve en possession des acheteurs : des reçus de versement.
Les clients, en particulier ceux de la diaspora et des résidents locaux, dénoncent ce qu’ils appellent “un amateurisme flagrant”. Selon eux, ni les engagements contractuels concernant la date de livraison des terrains, ni les promesses de régularisation administrative n’ont été respectés.
Une pénalité journalière qui coûte cher à la CDC
Conformément aux contrats signés devant notaire, CDC Habitat est tenue de payer une pénalité de 10 000 FCFA par jour de retard depuis le 30 juin 2023 pour chaque terrain non livré. Avec 568 jours de retard, la pénalité par terrain atteint 5 680 000 FCFA.
Si l’on estime que 200 terrains sont concernés, le montant global des pénalités s’élève à 1 136 000 000 FCFA, une somme qui pourrait sérieusement affecter les finances de CDC Habitat.
Un collectif qui s’organise
Face à cette situation, un collectif regroupant les acheteurs est en train de se former. Plusieurs groupes WhatsApp ont été créés pour coordonner les actions. Parmi les membres du collectif figurent des avocats, eux-mêmes concernés par les retards. Ils envisagent d’envoyer des courriers à Ousmane Sonko et au Pr Diomaye Faye, dans le but d’attirer leur attention avant d’engager des poursuites judiciaires.
Les terrains derrière la BOA : une autre controverse
En parallèle, les regards se tournent vers une autre affaire. L’État a légalement vendu des terrains situés derrière la BOA (Banque Ouest Africaine), générant un revenu de plus de 76 milliards de FCFA. Si cette opération semble en règle, elle soulève des questions sur la transparence et l’équité de l’attribution des terres publiques. Pourquoi ces terrains ont-ils été vendus alors que des milliers d’acquéreurs peinent à obtenir leurs documents pour des parcelles déjà payées ?
Socabeg : une lueur d’espoir
Du côté des travaux d’aménagement, Socabeg, l’entreprise chargée des infrastructures, a récemment reçu un paiement de 500 millions de FCFA. Cela lui a permis de respecter ses engagements malgré les retards de paiement de la CDC. Cependant, les travaux risquent de s’interrompre définitivement si les versements ne sont pas régularisés.
Une vente immobilière controversée
CDC Habitat a vendu ces terrains à des prix compris entre 375 000 et 600 000 FCFA/m², des tarifs jugés conformes aux valeurs du marché. Toutefois, certains dénoncent le rôle de cette institution publique dans la spéculation immobilière, estimant qu’elle aurait dû garantir un accès plus équitable aux terrains.
Les acheteurs, exaspérés, espèrent que cette mobilisation collective et l’intervention des autorités permettront de débloquer la situation.
Les clients, en particulier ceux de la diaspora et des résidents locaux, dénoncent ce qu’ils appellent “un amateurisme flagrant”. Selon eux, ni les engagements contractuels concernant la date de livraison des terrains, ni les promesses de régularisation administrative n’ont été respectés.
Une pénalité journalière qui coûte cher à la CDC
Conformément aux contrats signés devant notaire, CDC Habitat est tenue de payer une pénalité de 10 000 FCFA par jour de retard depuis le 30 juin 2023 pour chaque terrain non livré. Avec 568 jours de retard, la pénalité par terrain atteint 5 680 000 FCFA.
Si l’on estime que 200 terrains sont concernés, le montant global des pénalités s’élève à 1 136 000 000 FCFA, une somme qui pourrait sérieusement affecter les finances de CDC Habitat.
Un collectif qui s’organise
Face à cette situation, un collectif regroupant les acheteurs est en train de se former. Plusieurs groupes WhatsApp ont été créés pour coordonner les actions. Parmi les membres du collectif figurent des avocats, eux-mêmes concernés par les retards. Ils envisagent d’envoyer des courriers à Ousmane Sonko et au Pr Diomaye Faye, dans le but d’attirer leur attention avant d’engager des poursuites judiciaires.
Les terrains derrière la BOA : une autre controverse
En parallèle, les regards se tournent vers une autre affaire. L’État a légalement vendu des terrains situés derrière la BOA (Banque Ouest Africaine), générant un revenu de plus de 76 milliards de FCFA. Si cette opération semble en règle, elle soulève des questions sur la transparence et l’équité de l’attribution des terres publiques. Pourquoi ces terrains ont-ils été vendus alors que des milliers d’acquéreurs peinent à obtenir leurs documents pour des parcelles déjà payées ?
Socabeg : une lueur d’espoir
Du côté des travaux d’aménagement, Socabeg, l’entreprise chargée des infrastructures, a récemment reçu un paiement de 500 millions de FCFA. Cela lui a permis de respecter ses engagements malgré les retards de paiement de la CDC. Cependant, les travaux risquent de s’interrompre définitivement si les versements ne sont pas régularisés.
Une vente immobilière controversée
CDC Habitat a vendu ces terrains à des prix compris entre 375 000 et 600 000 FCFA/m², des tarifs jugés conformes aux valeurs du marché. Toutefois, certains dénoncent le rôle de cette institution publique dans la spéculation immobilière, estimant qu’elle aurait dû garantir un accès plus équitable aux terrains.
Les acheteurs, exaspérés, espèrent que cette mobilisation collective et l’intervention des autorités permettront de débloquer la situation.